• Liberté - Paul Éluard1942. La France est à l'heure allemande. L'Europe est sous la botte nazie.

    Paul Éluard est dans la Résistance.
    Ce poème sera traduit dans toutes les langues européennes et circulera sous le manteau, sur les ondes clandestines. Il sera parachuté sur les maquis et à la fin de la guerre tous les Résistants connaissent cet hymne à la Liberté.

    Alors qu'à ce jour une pétition internationale circule pour que Macron respecte le droit international sur la liberté d'expression, alors que nos libertés nous sont insidieusement confisquées depuis octobre 2017, que la liberté de la presse est menacée, ces vers devraient refleurir au grand jour !

    Qu'écrirait-il aujourd'hui ?

    Liberté - Paul Éluard t Fernand Léger

     

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  • On compatit souvent, et à juste titre, avec les personnes de petite taille pour qui la vie quotidienne est pavée de difficultés en tout genre.
    Mais être très grand n'est pas non plus une partie de plaisir !

    Certes on les moque moins que les nains (une baffe est si vite arrivée) mais qui n'a jamais plaisanté sur ceux qui nous dépasse d'une bonne tête en les traitant de grands échalas ?

    Mais d'où vient cette appellation pas toujours flatteuse ?

     

    Le grand échalas

     

     

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  • Le père Fouani avait réussi et il n'en était pas peu fier.
    Il avait aujourd'hui la plus belle ferme du canton, le plus beau troupeau de charolais de la région, un fils superbe digne de lui, et ça, c'était un exploit car la Henriette avait le physique aussi engageant que le caractère et si il n'y avait pas mis du sien, le Fouani n'aurait pas d'héritier. Elle avait bien souhaité avoir un autre enfant mais il n'avait pas le sens du sacrifice poussé à ce point.

    Depuis quelques mois le père Fouani avait une nouvelle source de satisfaction. Il était amoureux. Il avait craqué pour une jeunesse de cinquante ans, accorte et bien en chair, souriante et peu farouche.
    Elle ferait bien à la ferme. Sans cette vieille bique d'Henriette. Divorcer n''était pas une option acceptable car il refusait de lui céder le moindre sou !
    Le père Fouani était madré et il trouvait toujours une solution à tout.

    Atelier 2-Et. 1 ; Justice immanenteCe matin il s'était levé dès potron-minet pour aller aux champignons. Avec de la chance il trouverait quelques giroles, des trompettes de la mort mais ce n'était pas l'objet de sa quête. Il repéra ce qu'il était venu chercher au pied d'un châtaigner, un groupe de champignons presque blancs au chapeau légèrement verdâtre, avec au pied la volve caracté-ristique. Il enfila des gants, coupa les pieds au ras du mycélium et mis les champignons dans le premier panier avec les coulemelles qu'il avait cueillies dans un pré avant d'atteindre la forêt. Pour qui n'avait aucune base en mycologie, coulemelles et amanites phalloïdes se ressemblaient et Henriette adorait les coulemelles.
    Un bruit de feuilles le fit tressaillir, il ne souhaitait pas être vu et il fut rassuré en voyant un renard qui l'observait curieusement. Fouani lui adressa un claquement de langue et le renard s'enfuit. Le fermier se pencha et ramassa les châtaignes qu'il ferait griller ce soir dans la cheminée. La chance était avec lui car il trouva des trompettes de la mort qui accompagneraient délicieusement un beau carré de porc.

    Quand il reprit la route, le brouillard s'était épaissi tandis que la terre se réchauffait sous le soleil d'automne. Heureusement, il connaissait la route de Bourges comme sa poche et ne ralentit pas. L'image de la Henriette se tordant dans les affres de l'intoxication lui fit soudain  perdre toute prudence et son pied se fit plus lourd sur le champignon. Il pleurait de rire et ne vit pas qu'il faisait de larges embardées sur la route. La voiture se fracassa violemment dans un des platanes qui jalonnaient la route. Le craquement de sa cage thoracique broyée par le volant fut le dernier bruit qu'il perçut de ce monde.

    Alertée par les gendarmes, Henriette arriva peu après eux. Pendant le court trajet elle avait modelé son visage pour se fabriquer un masque douloureux. Quand ils l'interrogèrent, elle répondit avec de gros sanglots dans la voix tout en guettant le corps martyrisé de son mari, inquiète qu'il se relevât. Mais les pompiers confirmèrent le décès et Henriette demanda à prendre ses effets personnels, ce qui lui fut accordé. Elle prit le porte-monnaie et le panier de coulemelles.
    On la retrouva le lendemain, froide et raide, allongée près de la table de la cuisine où les gendarmes trouvèrent les restes d'une fricassée de champignons. Affectés par le terrible sort qui avait touché le couple, les gendarmes se rendirent chez le fils Fouani pour lui apprendre la triste nouvelle avec le plus de ménagement possible. Il pleura beaucoup d'autant qu'il devait se rendre chez ses parents le samedi pour déjeuner avec eux.

    A peine les gendarmes furent-ils partis qu'il se rendit à la cave. Il prit la bouteille de liqueur de noix qu'il avait préparée pour ses parents et la vida dans le goulet d'évacuation. Nul n'avait besoin de savoir qu'il y avait ajouté un ingrédient très personnel, une bonne dose d'éthylène glycol ! Après avoir effacé toute trace, il remonta et ouvrit une bouteille de champagne à la santé de ses chers parents.

     

    Atelier 2-Et. 1 ; Justice immanente


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  • Atelier #3 Turlu tutu

    ... chapeau pointu !
    Un atelier avec deux établis pour bricoler les mots... en vous amusant.

    Établi 1 : Écrire un poème, dans le style qui vous plait, dont tous les vers se terminent par le son U

    Établi 2 : Raconter une histoire en incluant au moins 5 des mots suivants :

    rideau - cintres - scène - balcon - poulailler - réplique - fosse - souffleur - critique - cabotin (cabotiner est accepté)

    En scène ! En scène !

     

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  • Rue au Moyen Age


    Cette expression, plus ancienne que "les premiers de cordée" si chers à notre Guide Suprême, n'en reste pas moins du même tonneau et décrit la même réalité quant à la hiérarchisation sociale.

    Mais d'où vient cette expression "tenir le haut du pavé" ?

     

     

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