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  • Rue Michel-le-Comte - Photo Ralph TrainenSi au cours d'une promenade parisienne vous vous êtes arrêtés pour boire un petit café dans un bistrot, vous aurez peut-être été étonnés au moment de payer d'entendre le serveur vous déclarer :

    "Merci bien ! Ça nous fait la rue Michel !"

     Bien que l'expression ait migré avec certains Parisiens, c'est le type même de l'expression locale !

     

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  • L'odyssée du Petit PoisPetit-Pois rond ventru, bien à l'abri dans sa douce gousse de velours tapissée, Petit Pois rond ventru se la coulait douce.

    Solidement arrimé au cœur de sa matrice Petit-Pois végétait, ce qui pour un légume n'a rien d'étonnant ! Il savait seulement quand il pleuvait, quand il faisait froid ou quand il faisait à la fois chaud et sec mais bien à l'abri dans sa gangue verte et lisse, il s'en moquait bien. Petit-Pois rond ventru était un bienheureux !

    Jusqu'au jour terrible de la Cueillette !

     

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  • Sa Majesté des mouchesIl y certains livres qui vous marquent à jamais et qui parfois, une fois refermés, vous laissent un sentiment de malaise qui s'atténue et ressurgit avec force au fil des circonstances.

    Sa Majesté des mouches* (Lord of the flies) est de ceux-là.
    Je l'ai ouvert en 1976 et lu presque d'un traite. J'étais adolescente mais depuis cette lecture mon regard sur les enfants a changé définitivement et en élevant les miens, en les observant, j'ai pu constater à quel point William Golding avait frappé juste.
    J'ignore quel aréopage de crétins a pu classifier cet ouvrage dans la catégorie "Livres pour la jeunesse" mais ce choix est peu judicieux !

    Son auteur, William Golding, né en 1911, obtint son diplôme de littérature anglaise à Oxford.
    Il commence sa carrière d'enseignant en 1939 à Salisbury dans un établissement populaire. Mobilisé en 1940, il participe au débarquement de Normandie. Démobilisé en 1945, il reprend son poste d'enseignant à Salisbury. En 1962 il se retire à la campagne pour se consacrer à la littérature.
    William Golding n'a aucune illusion sur la société, ni quant à l'influence bénéfique de la civilisation sur la barbarie de l'homme, ni sur lui-même : "J'ai toujours compris les nazis, parce que par ma nature, je ne suis guère éloigné d'eux". Il voue également une haine farouche au système de classes britannique, rêvant même de faire sauter le très noble collège d'Eton !

    A défaut de dynamiter ce collège, ses ouvrages dynamiteront le mythe de la stabilité des civilisations européennes et celui du bon sauvage.

    Mais revenons-en à  Sa Majesté des mouches.

     

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  • Le roi des mendiantsSi l'expression tombe quelque peu en désuétude, elle est parfois remise au goût du jour pour décrire le monde politique et les chicayas dans le gouvernement ou à l'Assemblée.

    Mais qui de notre génération n'a pas entendu un jour un de nos parents intervenir dans nos bruyants jeux d'enfants en s'exclamant :

    "C'est une vraie pétaudière ici !"

    D'où vient cette expression ?

     

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