-
Les Gilets Jaunes
A force de n'être pas entendus,
A force de silencieux mépris,
Un jour en eurent plein le cul
Et firent un audacieux pari !A force d'innombrables promesses,
Répétées mais jamais tenues,
Un jour bougèrent leurs fesses
Sur les rond-points et dans les rues.A force de trop de misère,
Cachée par pudeur et par honte,
Ils sont venus armés de leur colère
Secouer la morgue des grands pontes.L'armée des gueux,
De ceux qui ne sont rien,
Ne fit ni une ni deux,
Pour redevenir citoyens !Ils vêtirent leur misère de soleil,
Quittèrent les quartiers et la zone,
Sortant la société de son sommeil
A l'appel des Gilets Jaunes !A force de n'être toujours pas entendus,
A force de silencieux déni,
Tremble Jeune Peigne-cul !
Les Gilets Jaunes n'en n'ont pas fini !
-
Commentaires
Bonjour
superbe evocation de ce mouvement
qui n'a pas fini de faire sa revolution
merci de cet hommage a ces gilets couleur soleil,
qui se reposent un peu en cette période estivlae de vacances
mais septembre peut faire un renouveau d'energie manifestante
bon mercredi de chaud chaud chaud
je reste au frais a la maison, et c'est bon, bien bon
J'aime beaucoup ton texte. Je trouve qu'il y a une filiation dans le franc parlé avec le soliloque du pauvre de Rictus
-
Mercredi 29 Juillet 2020 à 11:27
-
Mercredi 29 Juillet 2020 à 11:33
-
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
Les révoltes des gueux laissent toujours des traces
Bonne journée pixelie