Vous avez remarqué comme dans les réunions d'amis ou de famille, dans les soirées, il y a toujours un convive qui met l'ambiance et entraîne tout le monde dans sa bonne humeur communicative ?

Sans le boute-en-train de service, nos fiestas seraient bien mornes tant il stimule notre bonne humeur !
Mais d'où vient-il ?

Si le dictionnaire de l'Académie française de 1762 attribue l'origine de l'expression à un petit oiseau, le tarin, qui faisait chanter les autres, de nos jours on retient celle mentionnée par le même dictionnaire en 1892.

Dans le monde équin dame jument n'a pas la réputation d'être une "femme facile" et si la nature s'accommode des cycles et des humeurs de la belle, dans les haras où saillie rime avec cash, on n'a que faire des états d'âme de dame "chevale" ! Sauf que quand elle ne veut pas, elle ne veut vraiment pas et devient aussi dangereuse par l'arrière que par l'avant, à coups de sabots et de dents !

Afin d'amener madame à de meilleurs dispositions pour accepter la saillie de l'étalon sélectionné, on lui amène un autre étalon très "en forme" qui lui ne demande que ça. A force de mâles démonstrations et de câlins, il amène dame chevale à un degré d'excitation équivalent à son propre désir et quand enfin elle est mise en train... patatras ! On dégage le malheureux au profit de l'étalon de race qui n'aura plus qu'à profiter de l'état de la belle sans coup férir !

L'histoire ne dit pas si le malheureux boute-en-train pourra satisfaire son pressant désir ou si il reste avec sa frustration mais c'est quand même bien cruel !