• OriginalSabots de bois,
    Croix de pierre,
    De l'île de Groix
    Jusqu'à Fougères,
    De la Bretagne ils ont creusé
    Chaque sillon, chaque fossé.
    Bosco1 ou penn sardin2,
    Paysans ou dentellières,
    C'est la peine en sourdine
    Mais le cœur toujours fier
    Qu'ils labourèrent la mer
    Et retournèrent la terre.

    Souvent on les dit durs
    Quand ils sont pudiques.
    Souvent on les dit durs
    Ces fils d'Armorique
    Qui gravent sur les murs
    La fierté de l'âme celtique,
    Qui au cri de
    "Cocorico"
    Répondent
    "Breizh atao !"

    (Bretagne toujours !)


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  • Création personnelleQuelle est douce l'amnésie
    Sans émois, sans frénésie,
    Quand les sens s’ensommeillent
    Sans crainte de l’éveil
    Au rythme des heures sans amour ?
    L’âme, en paix dans un corps mort,
    Glisse sans effort
    Vers l’indifférence
    Des sens.
    Alors passent, sereins, les jours
    Sans hurler à l’amour,
    Où se mêlent quiétude
    Et habitude.


    Mais tu as promené ton Sourire
    Sur les remparts de mon cœur,
    Et sans même un coup férir
    De ma raison tu fus Vainqueur.
    Peu me chaut que de ma reddition
    Un grand chagrin soit le prix
    Tant que tu tiendras ma vie
    Captive des geôles de la Passion

     Écrit en janvier 2009


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  • Création personelleA la vitre de mon coeur
    J'ai vu le visage hideux
    Des esprits belliqueux.
    J'ai vu toute la noirceur
    Des âmes sales et flétries,
    Par la haine et le mépris.

    A la vitre de mon coeur
    Je vis aussi une lueur,
    Si chaude, si discrète
    Laissée par l'Homme-Poète,
    Qui traça dans le noir
    Un mot, si beau : Espoir.

    Il l'a posé sur mes épaules
    En une douce et chaude étole,
    Brillante comme mille lucioles,
    L'Homme-Poète,
    Mon Ami Pol,
    Et son retour je guette.

    Poème écrit le 28/04/2010


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