• Ma mère, ce fantôme

    Création personnelleMa mère.
    Mot sucrerie
    Qui fond sur la langue,
    Gourmandise amère,
    Mot au  goût de suri
    Qui me laisse exsangue.

    Ma mère.
    Souvenir deux Noëls,
    Somptueux. Uniques.
    De gros câlins. Sans pareil,
    Avant l'orage. Homérique.
    Peur de cet amour pervers.

    Ma mère.
    Si souvent hystérique,
    Toujours exigeante,
    Parfois mystique.
    À la tendresse violente
    Qui brûle et lacère.

    Ma mère,
    Me manque à vie.
    Sur mon cœur, un hématome.
    Sans elle, je survis,
    Sans toi, ma Mère,
    Sans toi, ce fantôme.

    « Atelier 123Ma négritude d'Aimé Césaire »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 3 Juin 2020 à 17:07
    Une souffrance qui jamais ne meure...
    Je t'embrasse...
    2
    Vendredi 5 Juin 2020 à 23:43

    Je viens de lire ton poème dédié à ta maman disparue, tes mots m'ont émue aux larmes.C'est si touchant et prenant.Je suis désolée que tu n'ais plus ta mère.La vie est ainsi et nous impose certaines épreuves qu'il nous faut surmonter, vivre sans les êtres chers... Bon courage ! De là où elle est elle veille sur toi.

    J'ai toujours ma mère et aussi mon père, ils ne sont pas éternels je sais bien, comme tout le monde d'ailleurs, mais j'espère les garder encore plusieurs années.J'ai perdu plusieurs membres de ma famille et c'est très dur, ils me manquent tellement.

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    3
    Samedi 27 Juin 2020 à 10:58

    touchante poesie sur la mere

    celle qui donne la vie et un jour s'en va

    triste evocation qui m’émeut

    4
    Vendredi 10 Juillet 2020 à 16:56

     il est trés émouvant  ce poéme 

     pour moi , je n' ai pas été élevée avec ma mére  , , ce fut ma grand  Mére qui le fut jusqu à mes 11 ans 

     kénavo 

    5
    Mardi 9 Mars 2021 à 13:47

    C'est un bel hommage à ta maman. La mienne me manque cruellement aussi et pourtant, qu'est-ce qu'on a pu s'engueuler de temps en temps, mais après suivaient toujours la réconciliation et ça c'était génial ! D'ailleurs, les souvenirs que j'ai d'elle ne sont que des situations drôles, amusantes où l'on riaient beaucoup tous les deux. Jusqu'à son décès en 2000, elle m'appelait son "gamin". A tel point que lorsque les gens me voyaient ensuite étaient toujours étonné de mon âge. A cette époque, j'avais tout de même 41 ans.

    6
    Samedi 6 Novembre 2021 à 14:52

    Bonjour, un bel hommage à ta maman :

    L'absence est terrible même si le souvenir reste

    La pensée est toujours présente

    Mais l'absence est toujours omniprésente

    Le temps estompe la souffrance

    Les souvenirs restent à jamais présents.

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