• Les Gilets Jaunes

    Les Gilets JaunesA force de n'être pas entendus,
    A force de silencieux mépris,
    Un jour en eurent plein le cul
    Et firent un audacieux pari !

    A force d'innombrables promesses,
    Répétées mais jamais tenues,
    Un jour bougèrent leurs fesses
    Sur les rond-points et dans les rues.

    A force de trop de misère,
    Cachée par pudeur et par honte,
    Ils sont venus armés de leur colère
    Secouer la morgue des grands pontes.

    L'armée des gueux,
    De ceux qui ne sont rien,
    Ne fit ni une ni deux,
    Pour redevenir citoyens !

    Ils vêtirent leur misère de soleil,
    Quittèrent les quartiers et la zone,
    Sortant la société de son sommeil
    A l'appel des Gilets Jaunes !

    A force de n'être toujours pas entendus,
    A force de silencieux déni,
    Tremble Jeune Peigne-cul !
    Les Gilets Jaunes n'en n'ont pas fini !

     

    Les Gilets Jaunes

    « Ouvrir grand ses quinquetsJ'aime quand tu te tais-P. Neruda »

  • Commentaires

    1
    Mardi 28 Juillet 2020 à 16:19
    C est bien dit
    Les révoltes des gueux laissent toujours des traces
    Bonne journée pixelie
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    2
    Mercredi 29 Juillet 2020 à 09:37

    Bonjour

    superbe evocation de ce mouvement

    qui n'a pas fini de faire sa revolution

     

    merci de cet hommage a ces gilets couleur soleil,

    qui se reposent un peu en cette période estivlae de vacances

    mais septembre peut faire un renouveau d'energie manifestante

     

     

    bon mercredi de chaud chaud chaud

    je reste au frais a la maison, et c'est bon, bien bon

    3
    Mercredi 29 Juillet 2020 à 10:44

    J'aime beaucoup ton texte. Je trouve qu'il y a une filiation dans le franc parlé avec le soliloque du pauvre de Rictus

      • Mercredi 29 Juillet 2020 à 11:27

        Hé bien grâce à toi je viens de faire une découverte car je ne connaissais pas du tout ce poète.

        Si tu reviens ici, tu constateras très vite que je tiens plus de Fréhel que de Colette ou que d'Amélie Nothomb.

      • Mercredi 29 Juillet 2020 à 11:33

        Je vois ça en effet. J'aime bien découvrir ce que tu écris. J'écris également, mais pas trop de la poésie, plus du slam, enfin ça dépend. Ta filiation me parle bien. Je me souviens d'un spectacle sur Fréhel (ça remonte) avec la comédienne Taïra. Très fort !

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