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Capitulation
Quelle est douce l'amnésie
Sans émois, sans frénésie,
Quand les sens s’ensommeillent
Sans crainte de l’éveil
Au rythme des heures sans amour ?
L’âme, en paix dans un corps mort,
Glisse sans effort
Vers l’indifférence
Des sens.
Alors passent, sereins, les jours
Sans hurler à l’amour,
Où se mêlent quiétude
Et habitude.
Mais tu as promené ton Sourire
Sur les remparts de mon cœur,
Et sans même un coup férir
De ma raison tu fus Vainqueur.
Peu me chaut que de ma reddition
Un grand chagrin soit le prix
Tant que tu tiendras ma vie
Captive des geôles de la PassionÉcrit en janvier 2009
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Commentaires
Très bel écrit, j'aime moi aussi jouer avec les mots pour guérir ou faire sourire les maux !
C'est un bon remède !
Bonne soirée !
Lucie
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Magistralement écrit , ah j'aime beaucoup !!
Bonne journée